lundi, novembre 02, 2009

Les voitures des ministres



Les grosses berlines allemandes ont toujours la cote

BRUXELLES Les voitures des ministres, c'est bien souvent leur deuxième maison ou à tout le moins un bureau mobile dans lequel ils peuvent travailler à leur aise. Sur ce segment très particulier de véhicules, les grosses berlines allemandes se taillent véritablement la part du lion, mais les mentalités commencent à évoluer et le souci environnemental entre désormais en ligne de compte dans le choix de nos édiles. Petit tour d'horizon :

Didier Reynders a la palme de la voiture la plus chère et la plus polluante. Il roule dans une Mercedes S350 . Prix catalogue sans options de la bête : 80.000 euros et une émission de CO2 de 242 g/km.
Pieter De Crem a choisi la même voiture.

Karel De Gucht a choisi le modèle en dessous : la S320 . Prix : 72.600 euros. Émission de CO2 : 220 g.

Joëlle Milquet a conservé sa Renault Espace spéciale famille nombreuse. Le prix de cette voiture varie entre 25 et 40.000 euros pour une émission de 191 g.

Viennent ensuite les BMW istes . Les plus nombreux. Avec une 730d affichant un prix de 76.900 euros et une émission de 192 g/km : Stefaan De Clerck, Sabine Laruelle et Charles Michel . Bernard Clerfayt a hérité de la 530xd (50.000 euros et 183 g/km) de son prédécesseur Hervé Jamar. Etienne Schouppe a opté pour une 525d (43.200 euros et 165 g/km) et Olivier Chastel a choisi une 520 d , la moins polluante de sa catégorie avec 136 g/km.

Audi a également son petit succès. L'A8 , le plus gros modèle (65.000 euros et 199 g/km) équipe le ministre de l'Intérieur, Guido De Padt . Jusqu'il y a peu, Marie Arena également roulait dans ce modèle de taille mais elle va bientôt, après un intérim en A6 (comme celle de Julie Fernandez ), recevoir une A4 . Ce modèle plus modeste a été choisi principalement sur base de ses émissions de CO2 : 144 g.

Le ministre Vanackere , de son côté, a hérité de la Ford Mondeo d'Inge Vervotte. Véhicule choisi apparemment parce qu'il est le seul modèle fabriqué en Belgique.

En tant que ministre de l'Énergie et du Climat, Paul Magnette a apporté grand soin au choix de sa voiture de fonction. L'an dernier au Salon de l'auto, il a passé en revue tous les modèles les plus verts du marché et son choix s'est porté sur une VW Passat break Blue Motion . Avec ses 129 g de CO2 au km, il est clairement le moins polluant des ministres.

Laurette Onkelinx a fait quant à elle le choix de l'hybride et roule dans une Lexus GS450h . Cette berline luxueuse de 60.000 euros émet 180 g, ce qui dans cette catégorie est assez peu. On précise au cabinet qu'elle n'utilise ce véhicule que pour ses déplacements en ville. Pour de longs trajets sur autoroute où l'hybride ne sert à rien, elle utilise une A4 du cabinet.

Les socialistes n'ont pas le monopole de la conscience écologique. Melchior Wathelet qui roule en VW Phaeton compense les émissions pharaoniques du vaisseau amiral de VW (248 g) par, quand la météo le permet, des déplacements à scooter dans la capitale.

En Région wallonne et à la Communauté française, c'est le PS qui possède les plus grosses voitures.

Rudy Demotte , le ministre-président des deux entités, se déplace dans une Audi A6, dont le prix oscille entre 35.000 et 60.000 €, pour une émission de CO2 de 139 g/km.

Les ministres Fadila Laanan et Christian Dupont ont également opté pour ce modèle.
L'Audi A8 a aussi son succès puisque les ministres Daerden , Courard et Marcourt ont choisi ce gros modèle qui coûte entre 63.000 € et 116.000 € et qui émet 199 g/km de CO2.

Enfin, l'Audi A4 a séduit le ministre Benoît Lutgen . Un véhicule qui coûte entre 25.000 € et 45.000 €. Cette voiture émet 169 g/km de CO2 .

La palme de la grosse bagnole qui pollue va au ministre Didier Donfut qui se déplace dans un Touareg VW. Ce monstre coûte entre 46.000 et 80.000 €. Au niveau des émissions de CO2 , on est dans les 267 g/km.

André Antoine se déplace pour sa part dans une Mercedes S320. Son prix est de 72.600 euros. Émission de CO2 : 220 g.

Marie-Dominique Simonet , ministre des deux exécutifs, passe une grande partie de son temps dans une Lexus Hybride GS450h qui coûte entre 60 et 71.000 €. Les émissions de CO2 avoisinent quand même les 180 g/km, pour un modèle qui se veut plus vert que d'autres.

Marc Tarabella , après avoir gardé une Passat durant un an, a porté son choix sur une Peugeot 607 Diesel. Le prix : entre 38 et 45.000 €. Les émissions de CO2 de ce véhicule sont relativement basses avec 160 g/km.

La ministre Catherine Fonck roule dans une BMW Série 5 dont le prix oscille entre 35.000 € et 57.000 €. Émissions de CO2 : 162 g/km.

Classe R au palais

Place aux monovolumes de luxe de Mercedes, mais les chauffeurs font de l'écoconduite !

BRUXELLES La flotte de voitures officielles du palais compte une bonne vingtaine de véhicules et quatre fournisseurs de la Cour se disputent le terrain : beaucoup de Mercedes (la voiture préférée du Roi, qu'il conduit aussi comme voiture privée), un peu de BMW, un peu de Toyota et un peu de D'Ieteren, pour ces petits vans VW utilisés plus rarement (déplacement de suites dans le cadre des visites d'État).

Voici un peu plus de 2 ans , la flotte a été renouvelée et le Palais a éliminé les limousines Mercedes classe E au profit de la classe R, qui constitue désormais les deux tiers des voitures officielles. Un choix lié à la... santé du Roi : la classe R est en effet un croisement entre le monovolume de luxe et le 4X4. Une voiture, donc, où il est plus facile d'entrer et où le confort est optimal (siège à hauteur de la personne, porte plus grande) pour les passagers à l'arrière. Albert II les a toutes voulues noires. Prix de vente de base : à partir de 50.094€ (9,3 l aux 100).

En privé, le Roi dispose aussi d'une Mercedes, tandis que la Reine préfère un tout petit modèle... italien : la nouvelle Fiat Cinquecento !

Cela étant, il se dit que l'écologie est un réel souci au palais et des discussions ont déjà eu lieu à ce sujet avec les concessionnaires. "C'est un paramètre dont on tiendra compte quand le parc automobile changera ."

ILS ONT LE CULOT DE NOUS DIRE QU’IL FAUT SE SERRER LA CEINTURE EN TEMPS DE CRISE, ET QU’ON DOIT PRENDRE – SI POSSIBLE – LES TRANSPORTS EN COMMUN OU LE VELO…

mardi, mai 05, 2009

Les Wallons sympathiques et les Bruxellois ouverts


Selon l'enquête de la CEVIPOL, quel que soit le point de vue, l'image est bonne: Bruxellois et Wallons s'apprécient. Pour les Bruxellois, les Wallons sont sympathiques travailleurs et intelligents. Et pour les Wallons, les Bruxellois sont ouverts sur le monde, sympathiques, travailleurs et dynamiques.

Les rédactions de la RTBF et du journal "Le Soir" ont mené une grande enquête, avec le CEVIPOL, le Centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Ce centre a sondé 900 personnes en Wallonie et 880 francophones de Bruxelles, pour finalement savoir ce qu'ils pensaient les uns des autres à un mois des élections régionales. Les partis francophones appellent tous régulièrement à un destin commun Wallonie-Bruxelles. Pourtant, Wallon et Bruxellois ne pensent pas tout à fait la même chose.

Ces "regards croisés Wallonie-Bruxelles" apportent plusieurs éléments. Pour une majorité de Wallons, le Bruxellois est ouvert sur le monde, sympathique, travailleur et dynamique. Un quart des Wallons voient malgré tout le Bruxellois comme riche et prétentieux.

Pour une majorité de Bruxellois, le Wallon est d'abord sympathique, travailleur et intelligent. Mais un tiers des Bruxellois (34%) considèrent le Wallon comme pauvre et plus d'un quart comme résigné et paresseux.

Par contre, Wallons et Bruxellois ont la même priorité pour les élections, à savoir donner plus de moyens à l'école pour un meilleur enseignement.

Un élément qui peut intéresser beaucoup la Flandre, c’est qu’une majorité de Wallons et de Bruxellois sont d'avis qu'il faut plus de compétences en matière d'emploi pour les régions. Ils sont aussi d'accord pour dire qu'il vaut mieux apprendre l'anglais que le néerlandais.

Mais, quand il s'agit d'imaginer l'avenir, les Wallons et les Bruxellois n'ont pas le même avis. En clair, en cas d'indépendance de la Flandre, si les Wallons s'imaginent bien un destin commun avec Bruxelles, les Bruxellois, eux, ne veulent pas des Wallons. Cela confirme notre sondage de septembre 2008 où il apparaissait également que le sentiment d'identité est plus fort à Bruxelles qu'en Wallonie.

La moitié des Wallons environ (48,6 %) imagine que les deux régions unissent leurs destins. Près d'un Wallon sur cinq (18,9%) préfèrerait toutefois un rattachement à la France.

A l'inverse, seulement un quart des Bruxellois (25,1 %) s'imaginent un destin commun éventuel avec la Wallonie. La solution préférée (37,3 %) reste, à Bruxelles, de devenir un district européen.

En somme, l'identité bruxelloise existe mais l'identité wallonne se cherche toujours.

(A.L. avec P. Walkowiak)

Cette enquête a été réalisée les 24, 25, 26, 27 et 28 avril 2009, par le CEVIPOL de l'ULB, pour la RTBF et le journal "Le Soir". 900 sondés en Wallonie et 880 à Bruxelles.

jeudi, février 26, 2009

Sadi nous a quitté !



Le vibraphoniste, compositeur, arrangeur Sadi est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 81 ans à l'hôpital de Huy. Le musicien belge y était hospitalisé depuis plusieurs semaines. Ces derniers jours, il avait été sérieusement affaibli par un virus foudroyant.

Sadi a mené une carrière de musicien particulièrement brillante en tant que multi-instrumentiste (vibraphone, percussions, piano, bongos...), chef d'orchestre, chanteur, compositeur et arrangeur.

Sadi est né à Andenne le 23 octobre 1927. Son nom d'artiste est en fait son prénom car il ne supportait pas la sonorité de son nom de famille: Lallemand.

Il découvre le jazz en 1938 à l'écoute d'un disque de Louis Armstrong et débute le vibraphone trois ans plus tard. Dès l'âge de 9 ans, il monte sur scène pour y jouer du xylophone dans un numéro de music hall amateur.

Aux côtés de Django

De 1950 à 1961, il vit à Paris et travaille avec des jazzmen aussi prestigieux que Lucky Thompson, Don Byas, Art Simmons, Kenny Clarke et même Django Reinhardt avec lequel il effectua les derniers enregistrements du guitariste, trois semaines avant la disparition de celui-ci.

Sadi revient en 1961 où il est engagé par l'orchestre de la radio RTB. Sa discographie est riche de plusieurs oeuvres réalisées en "solo", en "quartet" ou aux côtés d'autres musiciens.

Ses qualités de musicien ont aussi été récompensées par un "Django d'Or" en 1996. Il a aussi été élu meilleur vibraphoniste européen en 1998 par le referendum de jazz organisés par les radios RTBF et VRT.

Plus récemment encore, en 2007, son album "Sadi's greatest arrangements, Flagey nine thirty a.m." a été élu meilleur album de l'année aux Octaves de la Musique en Belgique.

Les funérailles sont prévues le 25 février à Andenelle.

(Belga)

dimanche, décembre 21, 2008

Eigen volk eerst !

Et si c'était appliqué en Wallonie.........

dimanche, décembre 14, 2008

Far West au jardin botanique


Les flamingants n'ont aucune parole et ne sont pas respectables. Ce sont des fascistes dans le fond de l'âme. Pas étonnant qu'ils aient admiré le régime Nazi.

jeudi, juin 12, 2008

Chasse au français (entre autre) à Overijse

L’article 30 de la constitution belge est bafoué à Overijse...
Art. 30
L'emploi des langues usitées en Belgique est facultatif; il ne peut être réglé que par la loi, et seulement pour les actes de l'autorité publique et pour les affaires judiciaires.

Dans leur dernier journal officiel "De Overijsenaar", les autorités communales d'Overijse appellent les citoyens à dénoncer tout commerçant qui présenterait des affiches dans une autre langue que le néerlandais, rapporte jeudi La Dernière Heure, qui parle de "chasse aux sorcières".

Spécialement créée à cette occasion, une boîte e-mail, baptisée "taalklacht@gmail.com", reçoit depuis plusieurs jours les plaintes et dénonciations des riverains à l'encontre des commerçants qui auraient affiché sur leur devanture ou dans leur magasin des dépliants non néerlandophones. Indigné, le FDF a rappelé que l'emploi des langues reste parfaitement libre entre une entreprise et sa clientèle sur le plan des relations commerciales. Le bourgmestre d'Overijse, Dirk Brankaer (CD&V-N-VA), est déjà connu pour des faits similaires. (belga)