samedi, décembre 31, 2005

Revenus des ministres !

Vous avez déjà eu une note de resto de 3.390 balles?
Quand les balles sont des euros, ce n'est plus une addition salée mais une mine de sel.
A moins que vous ne soyez ministre et que vous refiliez la facture au contribuable..

Revenus des ministres
(euros/an) Salaire brut 178.921
Pécule de vacances 2.519
Prime de fin d'année 4.786
Indemnisation de représentation 3.312
Indemnisation logement 12.802
Revenus des parlementaires
(euros/an) Salaire brut 69.219
Pécule de vacances 5.307
Prime de fin d'année 2.020
Indemnisation de frais 19.381

En Belgique, un ministre perçoit un salaire brut de 178.921 euros (7.217.655 FB) par an. Il faut y ajouter: 2.519 euros de pécule de vacances, 4.786 euros de prime de fin d'année, une indemnité annuelle de 3.312 euros pour les frais de représentation, une autre de 12.802 euros pour le logement. Total: 202.340 euros (8.162.375 FB) pour un ministre «ordinaire». Plus pour le Premier ministre et les vices-Premiers.

A titre de comparaison, le revenu moyen imposable de la population tourne autour de 11.000 euros (440.000 FB). Et il dépasse de peu les 5.000 euros à Saint-Josse, la commune la plus pauvre du pays.

Les ministres disposent aussi d'une voiture avec chauffeur et plus petit mais pas moins juteux d'une carte Visa. On a connaissance de l'utilisation qu'en ont faite les ministres du gouvernement flamand en 2002.

Steve Stevaert, ce socialiste qui soigne son image d'homme politique proche des gens, est celui qui a le plus usé sa carte: il l'a sortie dans 97 restaurants pour une facture totale de 22.210 euros (895.951 FB). Il devance Patrick Dewael (VLD), qui atteint 18.059 euros. La plus grosse note de resto de Stevaert: 842 euros (34.000 FB) aux Baguettes impériales (Bruxelles, 1 étoile Michelin). Dewael fait mieux: 3.390 euros (136.752 FB) au Stucki (Bâle, Suisse).

6.671 euros de plus en poche grâce à la réforme fiscale

Un député ou un sénateur touche brut 69.219 euros (2.792.287 FB) par an. Ne calculez pas: par mois, cela fait 5.768 euros (232.691 FB). Si ce montant est imposable, ce qui ne l'est pas, par contre, c'est une indemnisation supplémentaire de frais qui s'élève à 19.381 euros (781.828 FB).

Quand vient l'hiver, tombe la prime de fin d'année: 2.020 euros (81.487 FB). Quand vient l'été, le pécule de vacances: 5.307 euros (214.084 FB). Ce qui permet de se payer déjà un très beau camping en Ardenne.

Il y a également les frais de déplacement du domicile au lieu de travail, pour lesquels ils ont droit à 0,25 euro le kilomètre. Vous, si vous voulez déduire de vos impôts ces mêmes frais de déplacement, vous serez limités à 0,15 euro le kilomètre. En vertu de la loi que ces parlementaires ont votée. Si vous prenez le bus ou le train, votre employeur vous rembourse peut-être une partie. Les députés et sénateurs n'ont pas besoin d'un tel remboursement car ils peuvent emprunter gratuitement les transports en commun. On comprend que cela ne les motive pas trop à adopter une loi offrant des transports bon marché.

A l'inverse, ils ont dû être plutôt enthousiastes en votant la dernière réforme fiscale. Celle-ci a supprimé les deux tranches d'impôts les plus élevés. Gain pour les parlementaires: 1.008 euros (40.663 FB) chaque année. Gain pour les ministres: 6.671 euros (269.107 FB)

Parmi les parlementaires, 36 touchent encore un joli supplément. Ce sont les membres du bureau de la Chambre et du Sénat: le président, les premier, deuxième, troisième vice-présidents, les secrétaires, les chefs de groupes, les questeurs (chargés de l'intendance, du protocole, etc.). Selon la fonction, ce supplément va de 11% à 72% de la rémunération de base, sans compter de nouvelles indemnisations non imposables de frais. Ce qui fait que Herman de Croo (VLD), président de la Chambre, gagnerait même un peu plus que le Premier ministre. Mais, défend-il, «la démocratie n'a pas de prix»*.

Une pension dès 52 ans, une carrière complète après 20 ans

Tous les partis présents au Parlement acceptent le système, y compris le Vlaams Blok qui montre si facilement du doigt les pratiques financières des autres. Les parlementaires rétrocèdent bien une partie de leur rémunération à leur parti, mais pas trop. Au PS et au SP.a, par exemple, c'est 10%. Au Vlaams Blok, 15%. Les parlementaires Ecolo et Agalev sont ceux qui reversent le plus: respectivement 50% et 25%.

Les modalités de la pension du parlementaire sont elles aussi assez coquettes. Un, il peut prendre sa retraite dès 52 ans (65 ans pour vous). Deux, il a une carrière complète, c'est-à-dire lui donnant droit à l'entièreté de la pension, après 20 ans de mandat (45 ans pour vous). Trois, le montant correspond à 75% de la rémunération parlementaire. Celui qui réunit ces trois conditions touche donc 4.326 euros (174.510 FB) par mois.

Un ex-parlementaire qui n'a exercé son mandat que deux ans nous a confié qu'il touchait une pension de 411 euros (16.580 FB) par mois, en plus évidemment d'autres retraites. Pour à peine deux ans, il touche presque le montant de la pension moyenne en Belgique, qui tourne autour de 600 euros (24.000 FB). S'ils étaient soumis aux mêmes conditions, les députés et sénateurs auraient peut-être songé à relever sérieusement le montant des retraites, plutôt que de voter une loi reculant de cinq ans l'âge de la pension pour les femmes.

Car, finalement, imposer aux politiciens les conditions de vie de la majorité de la population, n'est-ce pas le prix de la démocratie?

* Knack, 17/9/03.

mardi, décembre 27, 2005

La Belgique compte 30.000 fonctionnaires de trop (De Morgen)

(Belga) La Belgique compte 30.000 fonctionnaires de trop, estime la Fédération des entreprises de Belgique. "Si nos services publics étaient structurés de manière efficace comme c'est le cas chez nos voisins et dans un certain nombre de pays scandinaves, on pourrait épargner entre 7 et 8 milliards d'euros", souligne Rudi Thomaes, administrateur délégué de la FEB.

Il estime que cet argent pourrait être utilisé pour diminuer les coûts salariaux du secteur privé, qui pourrait ainsi embaucher. "Nous avons besoin de 200.000 nouveaux emplois pour faire tourner notre système" de sécurité sociale, dit M. Thomaes. (cya)

samedi, décembre 24, 2005

Citoyen...ta libertée fout le camp !

Les députés ont adopté hier un projet de loi destiné à renforcer la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité. Ce texte, qui autorise les services de police à utiliser des "méthodes particulières de recherche", a été approuvé par 80 députés de la majorité socialiste-libérale, contre 8 non et 37 abstentions. Le projet de loi devra encore être approuvé par le Sénat, avant d'entrer en vigueur.
Le projet de la ministre socialiste de la Justice Laurette Onkelinx prévoit que les policiers, parfois sur simple requête du parquet, pourront réaliser des "contrôles visuels discrets" dans des lieux privés (à l'exception du domicile). Ces perquisitions et ces fouilles, de jour comme de nuit, pourraient se faire à l'insu des personnes visées.Le texte encadre également d'autres techniques policières jusqu'ici illégales en Belgique, tels que l'infiltration de groupes divers ou le recours à des indicateurs, éventuellement autorisés à commettre des infractions.
Le projet de Laurette Onkelinx a été dénoncé par la Ligue des droits de l'Homme (LDH) qui le qualifie de liberticide. Des associations de journalistes et d'éditeurs de journaux l'ont vigoureusement contesté. Selon elles, il remet en cause le principe de la protection du secret des sources, pourtant inscrit depuis peu dans la loi.
La ministre de la Justice estime cependant que le texte constitue le meilleur équilibre entre les capacités de répression et la protection des libertés...

lundi, décembre 05, 2005

Discrimination linguistique en Flandre

La Flandre veut réserver ses logements sociaux à ceux qui parlent le néerlandais. Le gouvernement flamand s'est mis d'accord sur ce point vendredi. Le ministre flamand du Logement parle d'intégration et d'émancipation mais d'autres crient à la discrimination.

Ce sont les futurs locataires des logements sociaux qui sont visés par cette future modification au code flamand du logement. Si ils possèdent diplôme de l'enseignement flamand pas de problème, ils seront admissibles. Sinon ils devront passer un test de flamand et si ils le ratent, ils devront suivre des cours de néerlandais.
Le ministre flamand du Logement et des Affaires intérieures, Marino Keulen, VLD, se défend de vouloir exclure qui que soit.
Son objectif, dit-il, est de favoriser l'implication des locataires dans la vie de leur quartier et dès lors améliorer la sécurité de celui-ci. Mais à côté de ce souci d'intégration s'affiche aussi clairement la volonté de lutter contre la francisation du logement social dans la périphérie bruxelloise.
Pour l’instant ce n’est qu’un avant projet de décret mais le ministre wallon du Logement demande d’ores et déjà la convocation de la conférence interministérielle du logement. Quid des principes fondamentaux de notre constitution comme l'égalité des Belges devant la loi, le droit au logement et la liberté de l'emploi des langues.
Les syndicats flamands des locataires sont eux aussi inquiets. Si les mêmes exigences linguistiques devaient s'appliquer au marché privé du logement, cela pourrait créer, disent-ils plus de discrimination encore. En effet, le personnel des grandes institutions supranationales qui vit sur notre territoire, grand consommateur de logement, ne parle pas obligatoirement la langue de Vondel.

jeudi, décembre 01, 2005

Journée mondiale de la lutte contre le SIDA


Le VIH et le SIDA chez les femmes et les jeunes filles

"Notre stratégie pour l’avenir doit être de donner aux femmes les moyens d’agir dans ce combat. Les véritables héros de cette guerre, c’est parmi elles qu’il faut les chercher, et il nous appartient de leur fournir l’arme de l’espoir."Extrait du
message de M. Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

En 1988, l’Assemblée générale a exprimé sa vive préoccupation devant la pandémie de sida. Notant que l’Organisation mondiale de la santé (
OMS) avait choisi la date du 1er décembre 1988 comme Journée mondiale du sida, l’Assemblée a souligné l’importance de cette manifestation (résolution 43/15). Aujourd’hui, plus de 41 millions de personnes sont séropositives et sidéennes.
Le VIH et le SIDA chez les femmes et les jeunes filles est le thème de la campagne 2004 de la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA

mardi, novembre 29, 2005

SNCF...la bonne planque...chez nos voisins français

Concerne nos amis français...

Restez calmes en lisant ce qui suit : SNCF

Recettes annuelles : 9 milliards d'euros.
Budget annuel : 18 milliards d'euros.
Subvention annuelle de l'état : 12 milliards d'euros soit un Crédit Lyonnais tous les deux ans !
Financement des retraites : 14 milliards.
Dette à financer : 2 milliards (SNCF +RFF, l'équivalent du CDR au Lyonnais)
Situation d'un conducteur de TGV :
=> Salaire : de 2 200 euros net en début de carrière (2 smics) a 3 200 € (4 880 € net conducteur TGV) en fin de carrière. => Plus :- prime de fin d'année,- prime de travail (restons calme),- prime de parcours,- prime de TGV,- prime de charbon (vous lisez bien),- gratification de vacances (restons calme),- gratification annuelle d'exploitation,- indemnités pour heures supplémentaires,- allocation de déplacements (non imposable) etc.Horaire de travail : 25 heures par semaine (vive les 35 heures)
Pour un conducteur TGV de 40 ans le salaire net Annuel toutes primes et avantages confondus s'élève a 75 000 € (source vie du rail 2002) (là vous pleurez !!!)
Retraite à 50 ans (quand la France entière doit travailler jusqu'a 60 ans)
Soins : gratuits (sur leur temps de travail) auprès d'un des 15.900 établissements de soins agrées ou ils sont couverts à.. 100 %

Attendez … ce n’est pas fini !!!

Autres privilèges : gratuité des transports pour les agents et leur famille,C.E. très généreux, ET L'EMPLOI A VIE... ET ILS OSENT SE METTRE EN GREVE ET PRENDRE LES USAGERS (le mot client n'existe pas a la SNCF) EN OTAGE …

ET ON LAISSE FAIRE...Encore quelques petites dernières pour vous achever !
Pour les sédentaires qui n'avaient droit à aucune prime, la SNCF leur a créé la "prime d'absence de prime" !!! (texto !)La SNCF représente 1% des emplois en France mais ses salariés cumulent 20% des jours de grève effectués en France

Faites suivre ce message à un maximum de gens autour de vous qui empruntent la SNCF régulièrement pour ne plus jamais entendre à chaque grève un " usager " à la radio dire : "Ils ont sûrement raison de faire grève... "

vendredi, novembre 25, 2005

Cadastre des mandats au PS: certains ont déjà trouvé la parade !

Le 7 novembre dernier, un bureau du PS ( élargi aux bourgmestres ) décidait que le président Di Rupo adresserait un cour­rier aux 3.000 à 4.000 élus du parti, dans le cadre de la rénovation et de la traque aux «parvenus».

Chacun était invité à remettre une liste de ses mandats. Dans sa lettre, envoyée quelques heures plus tard. Elio Di Rupo demandait à ses troupes de faire parvenir leur liste au secrétaire général du parti. Jean-Paul Baras. Pour éviter toute ambi­guïté, le courrier di rupien définissait un «mandat rémunéré» comme étant celui dont «la somme des rémunérations, jetons de présence et avantages divers qui y sont liés excède € 3.374, brut par an». La lettre n’était pas encore ouverte par tous les ca­marades que certains contactaient déjà les institutions qui les rémunéraient, leur de­mandant de diminuer la somme qui leur était versée afin qu’elle passe sous la barre des € 3.374. Geste ô combien généreux, on en conviendra.

Ainsi nous est-il revenu à fort bonne source que Jean-Claude Phlypo avait prié la direction de Versô, filiale de la Compa­gnie intercommunale liégeoise des eaux (CILE), de faire passer sa rémunération de € 5000 à € 3000. Il faut dire que Phlypo à intérêt à mettre la pédale douce, lui qui est tout à la fois administrateur général de la Société régionale wallonne des transports (SRWT). président d’Eurobus Holding, président de l’intercommunale CILE, ad­ministrateur de la Sowaer, administrateur du Port autonome de Liège et échevin de Blégny...

D’autres camarades, à l’esprit encore plus affûté, songeraient à filialiser les ins­titutions dans lesquelles ils siègent, histoi­re d’éparpiller leurs revenus. L’ingéniosité humaine n’a pas delimite...

Source : Trend Tendance le 14 novembre 2005 (André Gilain)

jeudi, novembre 24, 2005

lundi, novembre 21, 2005

Le casino de Francorchamps


A quoi doit servir l'argent public et à quoi ne peut-il pas servir ? La question est décidément au coeur du débat dans cette Wallonie bringuebalée entre ardeurs et malheurs. Les ardeurs sont celles du « plan Marshall » qui veut investir l'argent des contribuables dans des projets porteurs, bien ciblés, sans saupoudrage ni clientélisme. Les malheurs sont apparus avec le scandale des sociétés de logements sociaux illustrant les pires dérives, celles de l'enrichissement personnel, du gaspillage éhonté et de l'abus de pouvoir. S'y ajoute, aujourd'hui, la gestion du Grand Prix de formule 1 à Francorchamps, pas moins scandaleuse. L'affaire est grave parce qu'elle met à mal le sens même de l'action politique. Elle est révoltante parce qu'on n'y rencontre que mensonges, mauvaise foi et renvois de responsabilités.

Ce climat, il est vrai, ne date pas d'hier. Dès les premières menaces sur son existence, voici trois ans, le Grand Prix de F 1 avait donné lieu à des joutes politiques insensées, sans commune mesure avec la réalité de ses enjeux. Elles avaient valu une cinglante défaite électorale aux écologistes. En face, ceux qui soutenaient que l'économie wallonne dépendait de 3 jours de course en ont tiré tout le bénéfice politique. La suite fut moins glorieuse : déficit des épreuves de 2004 et 2005, obligation pour la Région wallonne d'éponger les dettes, faillite de la société privée organisatrice.

Au pied du mur concernant l'avenir de cette compétition chez nous, le gouvernement wallon y traîne un énorme boulet, forgé par le ministre de l'Economie de l'époque, Serge Kubla (MR), et verrouillé dans une convention signée par d'autres en octobre 2003. Lié à la société de Bernie Ecclestone, fournisseur du spectacle, le gouvernement est tenu, jusqu'en 2010, de lui payer l'achat du Grand Prix, que celui-ci ait lieu on non, soit 108 millions d'euros, dont 81 à débourser encore pour les cinq années à venir.

Au-delà des termes du contrat (lire en page 23), au-delà même de l'importance éventuelle de la F 1 pour Francorchamps, cette convention choque autant pour la manière dont elle a été négociée que pour l'engagement souscrit. La manière est celle d'un ministre, préoccupé en permanence par son image médiatique, qui voit une occasion rêvée de devenir « le sauveur du Grand Prix » et qui ne rend de comptes clairs à personne sur ses discussions avec Ecclestone. Mieux : il ne cesse de répéter que l'opération est sans risque et qu' « il n'est en rien question d'aller chercher l'argent dans la poche du contribuable » (L'Echo du 26 août 2003). La manière est aussi celle des responsables du circuit - le socialiste Jean-Marie Happart et le libéral Yves Bacquelaine - qui signent la convention et engagent la garantie de la Région wallonne avec une incroyable désinvolture. Sans débat politique préalable, sans décision formelle du gouvernement wallon, sans examen sérieux des clauses et de leurs conséquences ! Comme si cela ne suffisait pas pour alimenter la consternation, Jean-Marie Happart ajoutait, ces derniers jours, cet argument surréaliste : « On ne pensait pas que la garantie devrait servir un jour. » Ainsi, le sénateur Happart est prêt à prendre n'importe quel engagement, si coûteux soit-il, dès l'instant où il croit ne pas devoir l'honorer... Ce n'est pas rassurant.

Retour à la question de fond : quel individu ou quel cénacle a pris la responsabilité politique de miser, comme au casino, l'équivalent du dixième du « plan Marshall » pour satisfaire les exigences de Bernie Ecclestone ? Le sentiment de puissance ou la perte du sens des priorités, voire du sens commun, doit avoir atteint des proportions inouïes pour en arriver là. C'est cela qui inquiète et indigne, et non pas le principe de dépenses publiques, festives ou sportives, qui ont leurs raisons d'être.

Moins directement mêlés au dossier, d'autres mandataires politiques y ont leur part de responsabilité. Le ministre-président Jean-Claude Van Cauwenberghe n'avait-il pas le devoir de contrôler le suivi des négociations ? Et qui dit vrai entre ceux - Ecolo inclus - qui « ignoraient tout » de la convention et le ministre Marcourt qui prétend que « la Région wallonne savait » ?

Parce que la vérité est due à l'électeur et que la crédibilité du monde politique est lourdement engagée, la lumière doit être faite sur tout ceci. Les contrats doivent être rendus publics. Des règles de contrôle démocratique sur les dépenses publiques doivent être rappelées ou réécrites si nécessaire. Plusieurs voix, dans la presse quotidienne, ont demandé une commission d'enquête parlementaire. Ce serait, en effet, une décision opportune et nécessaire.


par Jean-François Dumont, Rédacteur en chef adjoint
18 novembre 2005
LE VIF L’EXPRESS

dimanche, novembre 20, 2005

La Région wallonne roule sur le compte du château de La Hulpe !

C’est l’asbl Château de La Hulpe qui gère, pour le compte de la Région wallonne, les 220 hectares que compte l’en­semble de la propriété détenue par la famille Solvay. Une autre asbl, la Fondation Folon, entretient avec la première des relations, disons, de voisinage, et gère la ferme du châ­teau avec une exposition permanente de l’artiste.
Récemment, un accord de partenariat a été signé entre les deux asbl et D’Ieteren. Celle-ci mettait une VW Sharan à la disposition des deux asbl, qui s’engagent à lui prêter les lieux pour un certain nombre d’occasions par an. Oui mais voilà, bien qu’elle arbore les logos du Château et de la Fondation, la voiture n’est presque jamais vue dans le domaine. Alors que le but du prêt était bien entendu de lui permettre de véhi­culer les visiteurs de marque, voire les membres du person­nel.
Par contre, cette Sharan est régulièrement aperçue dans les rues de Namur où se trouve, simple hasard sans doute, la di­rection de la communication du ministère de la Région wal­lonne, lequel gère le château de La Hulpe. Certains adminis­trateurs se sont-ils émus de ce détournement de l’objet de l’échange? Tant leur président qui est, de droit, le gouverneur (MR) du Brabant wallon, Emmanuel Hendrickx, que le conservateur du site, Jacques Vandenbroucke (PS), ont fait le gros dos, minimisant l’affaire, II n’y a certes pas mort d’hom­me, mais cette pratique a été jugée suffisamment importante pour que des administrateurs soient sur le point d’interroger les deux hommes lors du prochain conseil d’administration.

Source : TRENOS-TENDANCES 10NOVEMBRE2005

vendredi, novembre 18, 2005

C'est un père de famille qui exprime sa pensée...

Mes propos vont peut-être vous choquer, mais à vrai dire je m'en fiche pas mal.
Je vais être clair : la mort de deux jeunes, électrocutés alors qu'ils cherchaient à se cacher de la police, ne m'attriste pas, mais alors pas du tout.
Ils sont, avec leurs parents, et les gouvernements lâches et serviles qui se succèdent depuis des décennies en France, les seuls responsables de leur mort. Qu'ils aient eu ou non la police à leurs trousses, peu importe. S'ils avaient été en règle, ou s'ils n'étaient pas entrés dans ce lieu interdit, ils seraient en vie. Ils ont bien cherché ce qui leur est arrivé. Les musulmans disent "inch'allah", nous dirons plutôt "quand on joue avec le feu, on se brûle".

Contrairement au maire PS de Chichy, Claude Dilain, je n'ai pas de pensées amicales envers les familles endeuillées. J'ai trois enfants, je sais que s'ils finissaient grillés dans un transfo, c'est que j'aurai échoué dans mon rôle de père. Je ne chercherai pas d'autres responsabilités, je m'en voudrais terriblement, je me cacherai de honte.....
Je n'ai pas non plus envie de rendre hommage à ces jeunes.
Qu'ont-ils fait pour mériter un hommage, une marche, ou quoi que ce soit ? Rendait-on hommage à chaque mafiosi tombé sous les balles de la police ou exécuté par un autre tueur ? Quel est ce monde où nous vivons, dans quel état de déliquescence est tombé notre pays pour que nous inversions à ce point les valeurs, pour que nous condamnions celui qui défend son bien et que nous rendions hommage à celui qui pille, viole ou tue ?
Comment des hommes politiques, comment des éducateurs sociaux - que nous payons! -, comment des journalistes peuvent-ils trouver des excuses aux pillards, aux casseurs, aux voyous qui ont brûlé des milliers de voitures, saccagé de nombreuses villes, tiré à gros calibre sur les CRS ? Qui sont ces ordures qui soutiennent la racaille ? De quel droit demande-t-on systématiquement aux forces de l'ordre de se justifier chaque fois qu'elles font leur boulot ? Et pourquoi ne pas rendre maintenant EDF responsable de cet incident ?
Après tout, quelle idée absurde de produire de l'électricité, c'est extrêmement dangereux !


Si je n'ai aucune pensée amicale pour ces victimes et leurs voyous de copains, je suis par contre affligé par le meurtre, à Epinay sur Seine, d'un père de famille dont le seul tort a été de vouloir photographier un lampadaire, pour des raisons professionnelles. Selon la police, il n'a pas été battu, il a été massacré, lynché, devant les yeux de sa femme et de sa fille, par des jeunes (inutile de vous traduire le terme) qui n'ont visiblement pas accepté qu'il soit là. Les secours sont parvenus à le ranimer après 20 minutes de massage cardiaque, mais il n'a pas survécu.
Là, nous avons un vrai martyr. Là, nous devons rendre hommage. Là, les autorités devraient exprimer leur compassion.


Mais non, là, tout le monde s'en fout. Il n'y aura pas d'émeute, pas de pseudo travailleur social pour défendre la mémoire de cet homme, victime de la haine des banlieues. Sa famille le pleurera, puis tous les autres oublieront. Il n'est pas certain que les animaux qui ont fait ça soient arrêtés, et s'ils le sont, combien de temps passeront-ils en prison? Quelques années, pour parfaire leurs techniques de racailles? J'ai imaginé la scène du père massacré, les coups, les insultes, la violence et la haine. La victime, sa femme hurlant de l'épargner, sa fille pleurant et criant, et lui gémissant par terre dans une mare de sang. J'imagine les raclures s'acharner sur lui, le sourire aux lèvres, convaincus de leur supériorité, à coup de poings, de pieds, de tête... Et j'en pleure de rage et d'impuissance, avec une envie de vomir... et de faire autre chose, que je n'ai pas le droit d'écrire ici.

Pauvre gars, pauvre France, quand nos compatriotes vont-ils se réveiller, et coller en prison toutes les ordures responsables de cette situation ?

Patrick Kronenberger

dimanche, octobre 23, 2005

RAGE TAXATOIRE


Après la sécurité routière...qui a bon dos...les amendes pleuvent...rage taxatoire oui...!

Voilà maintenant que l'on nous taxe une première fois sur notre salaire, une deuxième fois au moment de la déclaration de nos revenus, une troisième fois sur notre épargne, mais, pour nos ministres, ce n'est pas assez...
Désormais, ils ont décidé de prélever 15% sur les sicav.
Qui va casquer ? Encore les petits épargnants belges, honnêtes, qui n'ont pas fraudé, puisqu'ils ont placé leurs avoirs en Belgique, dans des produits belges, qui sont déjà taxés au départ.
Quand vous gagnez entre 1.000 et 1.500 euros par mois, vous devez vous priver de beaucoup de choses pour épargner.
On n'économise pas par plaisir, mais pour avoir un petit plus à l'âge de la retraite (si on y arrive) car on sait que la pension qui nous sera octroyée ne sera pas suffisante pour vivre décemment.
Vous n'avez pas fraudé, citoyens belges, mais vous serez quand même sanctionnés.
Ce sont les étrangers qui sont heureux, car ils profitent du système belge : mutuelle, CPAS, et avec l'argent qu'ils reçoivent ici, ils construisent ou achètent dans leur pays d'origine, où ils vivent huits mois sur douze en profitant bien de l'argent des contribuables.
L'argent sort du pays, mais là, il n'est pas taxé...

samedi, octobre 22, 2005


Pour les grandes gueules... Posted by Picasa