Le 7 novembre dernier, un bureau du PS ( élargi aux bourgmestres ) décidait que le président Di Rupo adresserait un courrier aux 3.000 à 4.000 élus du parti, dans le cadre de la rénovation et de la traque aux «parvenus».
Chacun était invité à remettre une liste de ses mandats. Dans sa lettre, envoyée quelques heures plus tard. Elio Di Rupo demandait à ses troupes de faire parvenir leur liste au secrétaire général du parti. Jean-Paul Baras. Pour éviter toute ambiguïté, le courrier di rupien définissait un «mandat rémunéré» comme étant celui dont «la somme des rémunérations, jetons de présence et avantages divers qui y sont liés excède € 3.374, brut par an». La lettre n’était pas encore ouverte par tous les camarades que certains contactaient déjà les institutions qui les rémunéraient, leur demandant de diminuer la somme qui leur était versée afin qu’elle passe sous la barre des € 3.374. Geste ô combien généreux, on en conviendra.
Ainsi nous est-il revenu à fort bonne source que Jean-Claude Phlypo avait prié la direction de Versô, filiale de la Compagnie intercommunale liégeoise des eaux (CILE), de faire passer sa rémunération de € 5000 à € 3000. Il faut dire que Phlypo à intérêt à mettre la pédale douce, lui qui est tout à la fois administrateur général de la Société régionale wallonne des transports (SRWT). président d’Eurobus Holding, président de l’intercommunale CILE, administrateur de la Sowaer, administrateur du Port autonome de Liège et échevin de Blégny...
D’autres camarades, à l’esprit encore plus affûté, songeraient à filialiser les institutions dans lesquelles ils siègent, histoire d’éparpiller leurs revenus. L’ingéniosité humaine n’a pas delimite...
Source : Trend Tendance le 14 novembre 2005 (André Gilain)
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