samedi, décembre 22, 2007

Connaissance du néerlandais exigée pour l'achat d'un terrain à Zaventem !

La commune de Zaventem ne vendra plus de terrains qu'aux personnes s'exprimant en néerlandais ou, à défaut, à celles qui suivent des cours de néerlandais dans une institution reconnue. La commune applique pour la première fois ce règlement pour le lotissement Haerenheyde à Woluwe-Saint-Etienne, où 76 lots ont été mis à la vente, a indiqué l'Echevin de l'Aménagement du territoire Eric Van Rompuy (CD&V), confirmant une information du quotidien Het Laatste Nieuws.

Le parlementaire flamand Christian Van Eyken (UF) avait déposé une plainte auprès du gouverneur du Brabant flamand, Lodewijk De Witte, contre le règlement communal de Zaventem qu'il estimait discriminatoire envers les personnes non néerlandophones.

Le gouverneur a rejeté la plainte, permettant à Zaventem de devenir la première commune en Flandre à appliquer une exigence de connaissance de langue pour les candidats-acheteurs de lots communaux. Selon M. Van Rompuy, cette exigence est un "instrument important pour garantir le caractère flamand de communes comme Zaventem et favoriser la cohabitation entre les habitants d'un quartier".

Un étranger employé de la C.E.E. qui y habite, et qui, froidement a répondu par une question simple : mais que fait la Belgique dans la C.E.E. si son gouvernement ne se dresse pas contre de tels agissements et annule ce décret ?

Bientôt, non seulement les habitants francophones, en plus de pratiquer la langue de Vondel, devront sans doute porter une trop célèbre étoile jaune avec écrit dessu "Wallen" ou "Fransquillone" !

jeudi, décembre 20, 2007

COMMUNES À FACILITÉS

INSPEKTION PEDAGOGIEKE
Imaginez la scène. Une commune à facilités, une dictée, dans une classe de primaire. Le professeur débite le texte avec une insistance bienveillante sur les liaisons. "Les petits moutonsss paisseeenttt dans les prészzz..." Il semble juste un peu plus nerveux que d'habitude. Dans la classe se trouve aussi un inspecteur pédagogique. Pourtant, il n'est pas sûr que celui-ci fasse moins de fautes d'orthographe que les petiots. Pas qu'il soit stupide ou incompétent, mais il est de langue flamande. En effet, une commission du parlement flamand a voté tout récemment un décret qui assoit la compétence de la Flandre pour l'inspection pédagogique dans les écoles primaires francophones de la périphérie bruxelloise.

Jean-Laurent Van Lint, Julien Bosseler et Vincent Peiffer
10 télé moustique 19/12/2007

Un récent sondage indique :
que 95 % des francophones de la périphérie souhaiteraient capter Télé Bruxelles. Mais ils ne peuvent point. MTV ou pourquoi pas al-Jazeera, mais pas Télé Bruxelles! Trop subversif pour la Flandre.

mercredi, décembre 19, 2007

Guy Verhofstadt réussit à former un gouvernement

Il aura fallu toute la sagacité de Guy Verhofstadt pour résoudre la crise politique belge. Mardi 18 décembre, le premier ministre sortant est parvenu à convaincre cinq partis de former une coalition. Les libéraux et les chrétiens-démocrates flamands et francophones, ainsi que le Parti socialiste francophone, composeront un gouvernement intérimaire, ou "de transition". Selon un communiqué du palais royal diffusé lundi, il sera "chargé des affaires urgentes et entamera les négociations qui doivent conduire à une réforme des institutions".


M. Verhofstadt, qui dirigeait une équipe chargée des "affaires courantes" depuis les élections de juin, devrait rester en fonction jusqu'en mars 2008. Il passera alors la main à Yves Leterme, leader des chrétiens-démocrates flamands (CD & V), qui sera, d'ici là, vice-premier ministre, et supervisera le début d'une réforme des institutions. Pour réaliser celle-ci, le nouveau gouvernement devait disposer d'une majorité des deux tiers.

Objectif atteint de justesse : cette première coalition "asymétrique" de l'histoire du pays – son aile flamande n'est pas identique à son aile francophone – réunira 101 sièges sur les 150 de la Chambre des députés.

L'équipe ministérielle devrait comporter quinze ministres : cinq CD & V, la plupart réputés pour leur position radicale dans le domaine institutionnel, trois libéraux flamands – dont M. Verhofstadt –, trois libéraux francophones – avec à leur tête le ministre des finances sortant, Didier Reynders, vice-premier ministre, trois PS, dont la ministre de la justice sortante, Laurette Onkelinx, et un centriste francophone (CDH).

FORMULE INÉDITE

Le gouvernement Verhofstadt 3 va s'occuper des questions les plus pressantes : le budget 2008, les prix de l'énergie, l'adaptation des allocations sociales, une éventuelle augmentation des retraites, etc.

La formule est inédite et promise à de nombreuses tensions internes. Au fil des derniers mois, tous les partis avaient formulé de nombreuses exclusives rendant impossible tout accord. Mardi dans la journée, les partis francophones se déchiraient encore, la présidente des centristes annonçant même qu'il "valait mieux" que son parti reste dans l'opposition.

Du côté flamand, on s'interroge sur l'attitude de M. Leterme et de son parti. Tous deux devraient très mal vivre le maintien au pouvoir, même temporaire, de M. Verhofstadt, contre lequel ils avaient axé leur campagne. Lorsque le chef du gouvernement sortant a été chargé de dénouer la crise, après deux échecs de M. Leterme, les chrétiens-démocrates ont continué à revendiquer le poste de premier ministre et souligné que le gouvernement fédéral ne pourrait travailler "contre la Flandre".

Les partis francophones se préparent par ailleurs à des négociations très ardues sur les réformes institutionnelles que M. Leterme compte mener à bien avant les élections régionales de 2009 : pour satisfaire ses alliés séparatistes de la Nouvelle Alliance flamande; pour arriver en vainqueur à ce scrutin plus important pour lui que les élections fédérales.

Jean-Pierre Stroobants
Source : Le Monde

lundi, décembre 17, 2007

Les graisses frites sont reliées aux risques de cancers


Selon les scientifiques néerlandais, qui ont suivi 120 000 personnes, les femmes qui mangent des chips chaque jour pourraient doubler leurs risques de cancer de l'ovaire ou de l'utérus . Les craintes sont reliées aux acrylamides, produits chimiques dégagés lors de la cuisson par friture ou grillade. Pour les experts anglais, d'autres facteurs pourraient être en cause et ils suggèrent aux femmes de ne pas céder à la panique.

Des tests de laboratoire ont mis en lumière, il y a cinq ans, un possible danger de cancer induit par les acrylamides . L'étude des chercheurs de l'université de Maastricht, publiée dans le journal médical Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention est cependant la première à trouver un lien entre les acrylamides de la nourriture et le risque de cancer.

La nourriture colorée ou brûlée lors de la cuisson est de loin plus sujette à contenir des acrylamides. Pour les experts il est cependant impossible de les éliminer complètement de notre alimentation.

L'étude des chercheurs néerlandais a concerné 120.000 volontaires dont 62.000 femmes et le suivi a duré 11 ans pendant lequel 327 femmes ont développé un cancer de l'endomètre et 300 un cancer de l'ovaire.

L'analyse des résultats suggère que les personnes ayant mangé 40 mg d'acrylamides par jour, soit l'équivalent de la moitié d'un paquet de biscuits ou d'une portion de chips sont deux fois plus à risque de cancers que celles ayant mangé une quantité moins importante d'acrylamides. En dépit de la taille de l'étude les chercheurs pensent néanmoins que ces résultats doivent être confirmés par d'autres recherches.

Cette étude supporte les conseils habituels qui déjà assument que les acrylamides ont le potentiel à être des carcinogènes humains.

Selon le Dr Lesley Walker, du centre de recherche de cancer Anglais, il est difficile d'être certain que les cancers surnuméraires sont dus aux taux élevés d'acrylamides ingérés plutôt qu'à d'autres composés de l'alimentation de ces femmes. A noter qu'une étude publiée en 2005 n'avait pas trouvé de lien entre l'augmentation des acrylamides dans la nourriture et le risque de cancer du sein.

Pour plus d'informations : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/7124501.stm

source medicms

samedi, décembre 15, 2007

Sois francophone et tais-toi !

L'ÉDITORIAL DE DOROTHÉE KLEIN

Savez-vous comment on appelle aussi la RTBF ? Radio Mille Collines », a confié Yves Leterme (CD&V), samedi dernier, aux quotidiens flamands Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen. En faisant cette allusion à la radio qui attisa la haine raciale lors du génocide rwandais, en 1994, celui qui a doublement échoué à former l'orange bleue a ruiné tous ses efforts pour restaurer son image auprès des francophones. Le dérapage est indécent. Il est heureux qu'il ait été condamné tant au sud qu'au nord du pays.

Il n'en reste pas moins vrai qu'en Flandre une partie du monde politique, médiatique et scientifique en a profité pour régler ses comptes avec la presse francophone. La RTBF ne serait pas la seule à « avoir un agenda caché », à « faire de la propagande » et à être « tendancieuse ». Le Soir et Le Vif/L'Express, entre autres, seraient aussi coupables. Ils auraient eu le tort, d'une part, de trop donner la parole à Joëlle Milquet (CDH) et à Olivier Maingain (FDF) et, d'autre part, de diaboliser Yves Leterme et Bart De Wever (N-VA). Comme si les quotidiens flamands n'en faisaient pas de même, mais en sens inverse, critiquant sévèrement les premiers et interviewant abondamment les seconds. Mais sans doute faut-il mettre ce faux procès sur le compte de susceptibilités à fleur de peau, après six mois de négociations à couteaux tirés.

Car on croit rêver. Cela voudrait-il dire que seuls les journalistes néerlandophones sont autorisés à tremper leur plume dans le vitriol ? Les éditorialistes flamands ne sont-ils pas la terreur de bien des éminences francophones ? André Flahaut (PS), le personnage vraisemblablement le plus honni de Flandre, n'en fait-il pas les frais depuis qu'il est ministre de la Défense ? Le Palais n'essuie-t-il pas les critiques les plus virulentes de la Flandre parce que l'influence francophone y serait trop importante ? Les illustrations du magazine Humo sur le sujet ne sont-elles pas décapantes ? On ne voudrait pas jeter la pierre à nos confrères néerlandophones. Ils cultivent une tradition d'irrévérence et c'est très bien ainsi. Mais peut-être sont-ils moins prompts à la critique quand la Flandre est mise en cause. Le problème viendrait peut-être de là : comme si, dans ce pays, on pouvait rire de tout, sauf du combat flamand pour plus d'autonomie.

En effet, voici un an, le 13 décembre 2006, la RTBF a fait croire aux francophones que les Flamands venaient de déclarer leur indépendance. Bye-bye Belgium, c'était pour du faux. Juste pour ramener les francophones à la réalité d'un Etat fédéral comprenant une Flandre de plus en plus nationaliste. Cela s'apparentait au pamphlet. Comme le ton impertinent de Jean-Claude Defossé à Questions à la Une et de Christophe Deborsu au JT. Ou de son collègue Baudouin Remy, par ailleurs auteur du spectacle satirique de cette fin d'année, Sois belge et tais-toi. Aujourd'hui, les néerlandophones vivent mal cet humour, ce style décalé, plus mordant et plus incisif de la presse francophone. Mais ne leur en déplaise : au Sud comme au Nord, le rôle des journa-listes est d'informer, en mettant les pieds dans le plat, s'il le faut. Cela est très sain dans une démocratie. •

Leterme n'aime pas la RTBF.
Le problème vient de là : comme si, dans ce pays, on pouvait critiquer tout, sauf la Flandre

LEVIF/L2EXPRESS 14/12/2007 6 5

LE NEERLANDAIS FACILE

Parler néerlandais...

Commençons par la théorie:


a. Le néerlandais est la langue parlée par les Flamands de Belgique.
b. Ne dites pas qu'ils parlent flamand, car "ça n'existe pas".
c. Le néerlandais n'est pas la langue d'un pays voisin car les Néerlandais parlent hollandais...
d. Dialecte : langue parlée par les Flamands d'une autre région que celle de votre interlocuteur.
e. ABN : langue parlée par certains francophones de Belgique

Bon si la théorie ne vous semble pas claire de prime abord, il vaut mieux passer à la pratique.

Leçon n°1


Prenons un cas de figure concret.


Un patch s'amène vers vous et vous dit "jo" (se prononce "yo"). Au lieu de répondre "Goeie dag", comme vous l'avez bien gentiment appris sur les bancs de l'école, dites plutôt, "jo". Il vous demandera certainement "oegoged?". Vous répondrez à ce moment "goo, éméja?"
Traduit, cela veut dire :
- Comment vas-tu ?
- Bien, et toi ?

Lisez cette séquence plusieurs fois, et lorsque vous aurez bien
assimilé cette leçon, passez à la suivante.

Leçon n°2


Des invités viennent chez vous et vous constatez qu'ils ont faim /soif.


Au lieu de leur demander "Wat wilt U eten / drinken", dites plutot d'un air complètement détaché : "Wawildéte / wawildedrinke ? ", ce qui veut dire exactement la même chose.

Ci-dessous, une petite liste non-exhaustive des aliments qu'ils pourraient vous demander :
a. Een pakske frit vant fritkot (70 % des cas)
b.
Bokes mè choco (5 %)
c. Sossiss-kompot (15 %)
d. Ballekes in tomattesaus (2%)
e. Stoemp mè panch (8 %)

Traduction :
a.
Une frite a 1,80 EUR
b. Des tartines au chocolat, svp
c. Des saucisses avec de la compote
d. Des boulettes sauce tomates
e. Du boudin blanc avec de la purée de pomme-de-terre, de carottes et de lardons

Le dimanche matin :
Ne pistoleï(100 %)
Faut vraiment la traduction ?

Et celle des boissons !!!
-Een pintje (prononcez : pintche), een jupke, ne maas, een pilske, ne palm, een witteke, ne stella, en gene kronenburg, eh of ge kregt een mot (cfr leçon 4)
-Ne cola, ne sevenup, een sapke (un berlingot), ne judoranch, ne sésémel, ne choco, een jatke caffeï,...

Pendant le repas, si vous ne regardez pas Stadion, Sportpaleis ou Sportweekend, vous pouvez, pour meubler la conversation, vous enquérir de ce qu'ils pensent du repas.

Smokket ?
- Ce diner est-il bon ?
Zènnabokesgoo?
- Vos tartines sont-elles bonnes ?

Mais lorque vous êtes invités, que vous avez fini de manger et que votre hôte vous propose encore de la nourriture (Wildenogiet ?), vous dites "Kzenvol" (j'ai assez mangé), "kmoobenakotse" (j'ai les dents du fond qui baignent) ou "kzenzoevetaseenverke" (Je suis gras comme un loukoum, je crois que je vais m'abstenir).

REMARQUE


Ne vous inquiétez pas si vous mangez vers 17 h, c'est tout-à-fait normal. Mangez beaucoup, car vous n'aurez plus rien après, sauf une sucrerie avant d'aller au lit, après vous être brossé les dents.

Vous êtes maintenant prêts à affronter le langage culinaire à présent.

Lisez cette séquence plusieurs fois, et lorsque vous aurez bien assimilé cette leçon, passez à la suivante.

Leçon n°3


Maintenant, nous allons traiter les différentes activités du nord du pays, avec leur vocabulaire respectif, pour que vous puissiez participer à une grande partie des conversations.


A. Le football (100% des activités)
- Les équipes les plus nommées : Anderlecht, Breuhe (Bruges), Lookere, de Standaaar, Kavémechele, Sarlerwa, den Antwaarp, den Beirschot...

- Vocabulaire
* den arbitter (l'arbitre)
* Paske (la passe)
* achter! ACHTER ! (Derrière, bordel !!!)
* Séntere (Centrer)
* Offsaait (Hors-jeu)
* Kontrol (Controle du ballon)
* Korner (Coup de coin)
* Uittrap (Coup franc)
* Hens (Faute de main)
* Shotteeeeu (Degage, viiiiiiiiite)

- Et maintenant quelques slogans d'encouragement, pour le cas où vous seriez supporter :
* Breuhe (cfr supra) Kampioen, Anderlecht moezenbroekafdoen
* Breuhe op "twece", chaske trek en weg ermee
* Anderlecht superslecht wantdekeeiperstonirecht !!!!
* Owee, owee, owee, owee, owee, owee,...
* Olee, olee, olee, olee, wiaardetchampions,wiaardetchampions,Olee,
olee, olee, olee, wiaardetchampions,wiaardetchampions

Vous voilà fin prêt pour entrer dans le stade.

Lisez cette séquence plusieurs fois, et lorsque vous aurez bien
assimilé cette leçon, passez à la suivante.

Leçon n°4


Maintenant que vous avez assimilé pas mal d'acquis, venons-en à la pratique : l'éloquence face à l'adversaire...


Quelqu'un qui ose (Ne keiruige gast), vous insulter. Il pensait tout naturellement vous déstabiliser moralement, mais grâce aux Editions Plantijn et le "Vlaamse Ministerie voor de uitbreiding van de prachtige en rijke Vlaamse kultuur", vous allez pouvoir répliquer :

Au choix :
a. Lul (Espece d'idiot )
b. Begin nie te zeike! - Fais pas d'ton malin, toi !
c. Moettemotte kraaige? - Tu veux que j'te frappe ?
d. Wilde knokke? - Tu veux t'battre ?
e. Zoekte boel? - T'cherch' la bagarre ?

Réponse :
a.
Nee, Boel zoekt mij ! (intraduisible)
b. Moet abakkes tege de muur sloge? (Tu veux que je t'éclate la gueule sur le mur ?)
c. Moek a fees tege de blaaftuur smashe ? (Tu veux que je t'écrase la face contre les volets ?)
d. Eewapaazdegajong ? (mais qu'est ce que toi tu penses?)
e.
Misgepoepte lavabo, afgeshapte nergetet, uitgedroogde kamelscheet,
f.
vuile Waal / Vlaming (ça dépend),...

REMARQUE


Si jamais une tierce personne (par exemple un policier) vous engueule,
Répondez :

"Hij is eest begost" (c'est lui qui a commencé).

Vous voilà fin prêt à affronter les dures réalités de la rue.

Nous espérons que grâce à ce Kontak Noort vous pourrez un peu
mieux vous débrouiller dans la vie de tous les jours sans paraître
complètement coincé.

Et vous comprendrez au moins ce que les gens vous diront.

vendredi, mars 16, 2007

La Flandre vue de la Belgique

Louvaniste de naissance, j'ai connu au début des années 60 les revendications pour fixer dans le sol flamand l'Université de Louvain de renommée mondiale.

Un recensement amputé du volet lin­guistique a ouvert les vannes à toutes les dérives, sapant la position des Belges francophones et les désarmant totalement face aux exigences dispro­portionnées des flamingants.
Pourquoi n'ont-ils
pas réagi alors ?
J'ai connu les "Walen buiten".

Belge de père flamand et de mère wallonne, j'ai reçu ce slogan comme une gifle et resterai "bui­ten" (...)

Depuis plus de 40 ans, le dépeçage de la Belgique est mené sans que la population ait jamais été consultée. Les élections sont détour­nées de leur but et ne servent plus que les ob­jectifs des partis. Pour cacher leur sale jeu, les plus basses calomnies font farine au moulin des extrémistes. Ils intoxiquent le pays par des idées foireuses d'un autre âge, totalement rétrogrades mais dangereuses. Les Belges valent mieux que ce que leur concoctent les politiciens.

S'ils ont voulu leur indépendance en 1830, c'est qu'ils en avaient assez de subir les diktats venus de l'étranger. Il faut regarder au-dessus de la -fron­tière linguistique" et non se réfugier derrière cette utopie, car une autre langue n'est pas une fron­tière, c'est un autre monde à découvrir.

N. Vanden Eynde, 1140 Bruxelles