lundi, décembre 17, 2007

Les graisses frites sont reliées aux risques de cancers


Selon les scientifiques néerlandais, qui ont suivi 120 000 personnes, les femmes qui mangent des chips chaque jour pourraient doubler leurs risques de cancer de l'ovaire ou de l'utérus . Les craintes sont reliées aux acrylamides, produits chimiques dégagés lors de la cuisson par friture ou grillade. Pour les experts anglais, d'autres facteurs pourraient être en cause et ils suggèrent aux femmes de ne pas céder à la panique.

Des tests de laboratoire ont mis en lumière, il y a cinq ans, un possible danger de cancer induit par les acrylamides . L'étude des chercheurs de l'université de Maastricht, publiée dans le journal médical Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention est cependant la première à trouver un lien entre les acrylamides de la nourriture et le risque de cancer.

La nourriture colorée ou brûlée lors de la cuisson est de loin plus sujette à contenir des acrylamides. Pour les experts il est cependant impossible de les éliminer complètement de notre alimentation.

L'étude des chercheurs néerlandais a concerné 120.000 volontaires dont 62.000 femmes et le suivi a duré 11 ans pendant lequel 327 femmes ont développé un cancer de l'endomètre et 300 un cancer de l'ovaire.

L'analyse des résultats suggère que les personnes ayant mangé 40 mg d'acrylamides par jour, soit l'équivalent de la moitié d'un paquet de biscuits ou d'une portion de chips sont deux fois plus à risque de cancers que celles ayant mangé une quantité moins importante d'acrylamides. En dépit de la taille de l'étude les chercheurs pensent néanmoins que ces résultats doivent être confirmés par d'autres recherches.

Cette étude supporte les conseils habituels qui déjà assument que les acrylamides ont le potentiel à être des carcinogènes humains.

Selon le Dr Lesley Walker, du centre de recherche de cancer Anglais, il est difficile d'être certain que les cancers surnuméraires sont dus aux taux élevés d'acrylamides ingérés plutôt qu'à d'autres composés de l'alimentation de ces femmes. A noter qu'une étude publiée en 2005 n'avait pas trouvé de lien entre l'augmentation des acrylamides dans la nourriture et le risque de cancer du sein.

Pour plus d'informations : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/7124501.stm

source medicms

Aucun commentaire: