vendredi, mars 16, 2007

La Flandre vue de la Belgique

Louvaniste de naissance, j'ai connu au début des années 60 les revendications pour fixer dans le sol flamand l'Université de Louvain de renommée mondiale.

Un recensement amputé du volet lin­guistique a ouvert les vannes à toutes les dérives, sapant la position des Belges francophones et les désarmant totalement face aux exigences dispro­portionnées des flamingants.
Pourquoi n'ont-ils
pas réagi alors ?
J'ai connu les "Walen buiten".

Belge de père flamand et de mère wallonne, j'ai reçu ce slogan comme une gifle et resterai "bui­ten" (...)

Depuis plus de 40 ans, le dépeçage de la Belgique est mené sans que la population ait jamais été consultée. Les élections sont détour­nées de leur but et ne servent plus que les ob­jectifs des partis. Pour cacher leur sale jeu, les plus basses calomnies font farine au moulin des extrémistes. Ils intoxiquent le pays par des idées foireuses d'un autre âge, totalement rétrogrades mais dangereuses. Les Belges valent mieux que ce que leur concoctent les politiciens.

S'ils ont voulu leur indépendance en 1830, c'est qu'ils en avaient assez de subir les diktats venus de l'étranger. Il faut regarder au-dessus de la -fron­tière linguistique" et non se réfugier derrière cette utopie, car une autre langue n'est pas une fron­tière, c'est un autre monde à découvrir.

N. Vanden Eynde, 1140 Bruxelles